Sorexa : notre 5e centrale en Namibie entre en service

Alors qu’Omburu, le premier parc solaire namibien, fêtait ses 10 ans il y a quelques semaines, la centrale solaire de Sorexa, notre cinquième en Namibie, est entrée en service. 

 

L’électrification de la côte Ouest continue

La centrale de Sorexa se situe à Trekkopje, dans la région d’Erongo, au nord-ouest de la capitale Windhoek.Ce parc sera raccordé à la sous-station de Trekkopje. Il sera développé en plusieurs phases sur les prochaines années.

La phase 1, d’une puissance de 9,8 MWp est désormais mise en service. Plus de 14 000 panneaux photovoltaïques montés sur trackers ont donc déjà été installés sur la côte namibienne.

Qu’est-ce qu’un panneau solaire sur tracker ?

Un tracker permet à un panneau photovoltaïque d’être mobile, il suit la course du soleil tout au long de la journée. En captant davantage de lumière, ce système permet d’augmenter significativement la production d’électricité par rapport à un panneau fixe.

La centrale solaire de Sorexa atteindra à terme une capacité maximale de 49 MWp. Le calendrier des phases suivantes n’est pas encore défini, mais nous espérons atteindre cette puissance totale d’ici trois ans.

Sorexa vue des trackers

A qui sera revendue l’électricité ?

Une partie de l’électricité produite sera vendue à l’entreprise Orano. En effet, un contrat d’achat d’électricité (PPA – Power Purchase Agreement) d’une durée de 10 ans a été signé pour alimenter son usine de dessalement. Orano a signé ce PPA pour une capacité de 6MW. Le reste de l’énergie produire sera vendu à d’autres entreprises privées de la région via d’autres PPA.

Le mode de revente choisi est le MSB (Modified Single Buyer). Il permet à des entreprises privées de signer des PPA directement avec un producteur d’électricité plutôt qu’avec le gestionnaire de réseau (NamPower en Namibie). Cependant, ce dispositif ne peut couvrir légalement que 30% de la consommation d’un client.

Le financement de la centrale solaire de Sorexa

Cette centrale solaire, a été financée par une dette de 66 millions de NAD auprès de la DNB (Development Bank of Namibia) soit environ 3 millions d’euros.

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