Pompe à chaleur : pas si écologique ?

Les climatisations et pompes à chaleur qui équipent nos maisons utilisent le plus souvent le gaz frigorigène R410a. Ce gaz présent à hauteur de quelques kg par installation a un inconvénient majeur :  son très haut potentiel de réchauffement planétaire, PRP (ou GWP, de l’anglais « Global Warming Potential »). Le PRP du CO2 est 1 alors que le PRP du R410a est de 2100 !

Une fuite dans votre pompe à chaleur provoquera la libération dans l’atmosphère de 2 kg de R410a, ce qui équivaut à 4,2 tonnes de CO2. C’est plus que l’empreinte carbone par passager d’un Paris-Tokyo en avion !

Mais il y a une solution : l’Ecocool 32a. C’est un mélange de propane R290 et d’isobutane R600 avec les mêmes propriétés frigorigènes que le R410a, mais avec une grosse différence : son PRP est de seulement 3 au lieu de 2100 pour le R410a. En plus, il faut seulement 0.45 kg d’Ecocool 32a pour remplacer 1 kg de R410a.

Donc, si vous avez prévu d’acheter un climatiseur ou une pompe à chaleur prochainement, exigez à votre installateur l’Ecocool 32a au lieu du très polluant R410a. Si votre installation a subi une fuite, malheureusement le mal est déjà fait, mais exigez l’Ecocool 32a pour le re-remplissage de votre circuit. 900 grammes d’Ecocool 32a suffiront à remplacer 2 kg de R-410a, et, en cas de fuite, l’émission équivalente ne sera que de 3 kg de CO2 au lieu de 4,2 tonnes d’équivalent CO2 pour le R410a.

Nous l’avons déjà fait sur une pompe à chaleur Atlantic Alfea inverter split air/eau qui avait subi une fuite dans le circuit de fluide frigorigène… et ça marche !

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